Jacques Sernas, le « divo » français de l’Italie
Voix timbrée et
prestance époustouflante, ce n’est pas seulement parce qu’il a été un
inlassable héros de films d’aventures qu’on lui trouve un air de Jean Marais
transalpin. Et pourtant, lituanien de naissance, français d’éducation et
résident italien depuis cinquante ans, Jacques Sernas défie les
classifications. « Je suis un
citoyen du monde… et du monde du cinéma ! » lance-t-il dans un
sourire en rappelant que, de la Yougoslavie au Liban ou de l’Égypte aux
États-Unis, il a tourné aux quatre coins de la planète. Et s’il se défend d’avoir jamais été considéré comme un acteur italien dans sa
terre d’élection, il acquiesce en riant quand on lui suggère qu’il est, au
moins, le plus italien des acteurs français. « Mais en France, les gens
ne me connaissent pas ! » objecte-t-il. C’est un plaisir de le
détromper. Car sa carrière se confond avec l’époque faste des coproductions
franco-italiennes, et c’est tout naturellement que le public français des
années 50 et 60 retrouva dans Les Nuits de Lucrèce Borgia ou La dolce
vita celui qui avait commencé à tourner en France aux côtés de Gabin et
Montand.
De la Résistance aux plateaux de cinéma
Alors qu’il vient de
fêter ses soixante ans de cinéma, c’est de bonne grâce et avec autant d’émotion
qu’il accepte de regarder en arrière. D’abord sa jeunesse, qui aurait pu
inspirer le script d’un des ses films. Né à Kaunas, d’une mère russe de
Saint-Pétersbourg et d’un père ministre de la Justice – l’un des signataires de l’acte fondateur de la
République lituanienne en 1919 – il a découvert la Lituanie il y a trois ans
seulement, invité par le président de la République pour l’entrée du pays dans
l’Union européenne. La mort de son père alors qu’il n’avait que quelques mois avait décidé Mme Sernas à partir pour Berlin puis à
s’établir à Paris.
Âgé d’à peine quinze ans
au début de l’occupation allemande, il entre dans la Résistance « par
la force des choses », comme il dit. Le dynamitage du siège du PPF à
Vichy lui vaut la résidence surveillée à Ussel, puis un emprisonnement à la
Santé au moment où il cherchait à gagner l’Espagne. Ensuite, c’est le Fort
Barraux, d’où il tente de s’évader en creusant un tunnel, avant sa déportation
à Buchenwald de juillet 1944 à avril 1945. De retour à Paris le jour de la
victoire, son épopée continue quand il est envoyé comme correspondant du
journal Combat pour couvrir le procès de Nuremberg pendant quelques
semaines. Puis, il commence des études de médecine en enchaînant en parallèle
les petits boulots: gardien de nuit dans un hôtel, garçon de café au Flore et
moniteur de ski.
Un ami de sa mère le
prévient un jour que le producteur Paul Decharme recherche un boxeur pour un
film avec Jean Gabin (Miroir, 1946). « Ayant fait de la boxe à
Ussel, je me suis présenté chez Decharme, raconte-t-il. Il y avait là un
régisseur, qui m’a regardé : “ Ça pourrait aller. Assieds-toi là, on
attend Gabin qui doit arriver”. Je me suis assis dans le couloir avec mon
bouquin de médecine. Au bout d’une heure et demie, toujours rien. Je me lève
pour aller à l’université quand, devant la porte, arrive Gabin en jeep. Il me
regarde : “ Oui, c’est très bien ”. Retour chez Decharme :
“ Vous n’avez pas d’agent ? Alors on va vous faire un contrat. Que
peut-on vous donner ?... ”. Et il m’a donné une somme qui pour moi
était astronomique. C’est comme ça que je suis entré dans le cinéma… ». Quelques
mois plus tard, le photographe du film le présente à Marcel L’Herbier qui
l’engage pour le rôle d’un professeur de ski dans La Révoltée, aux côtés
de Josette Day et Victor Francen. C’est alors qu’Olga Horstig, futur agent de
Brigitte Bardot, s’intéresse à lui, négocie son contrat et le prend dans son
agence. Suit un autre rôle de boxeur dans L’Idole,
avec un Yves Montand tout jeune débutant.
Détour par Hollywood
Bientôt tout
s’accélère : « Un matin de 1947, alors que j’avais encore étudié
toute la nuit, ma mère me réveille : “ Un producteur italien appelle
de Rome, il voudrait te parler ”. Je lui ai dit : “ Raccroche
maman, c’est sûrement une blague des copains ”. C’était en fait Carlo
Ponti qui me proposait le rôle de Gioventù perduta ! J’avais été
choisi par Pietro Germi sur une photo de La Révoltée. Je suis donc parti
tourner le film en Italie. Germi était un metteur en scène extraordinaire et
c’est vraiment là que j’ai pris goût au cinéma ». Le succès est immédiat. Il y gagne le nastro
d’argento du meilleur acteur étranger et commence à être réclamé
partout : en France, en Italie, en Grande-Bretagne. En 1949, il apparaît
dans cinq films. Un véritable tour de force, dont il s’amuse à cinquante-huit
ans de distance : « Je tournais La Salamandre d’Or avec
Trevor Howard et Anouk Aimée en Angleterre et au même moment Il lupo della
Sila en Calabre. De Rome j’allais à Londres en avion. Là, une voiture
m’emmenait à Pinewood Studios, puis je reprenais l’avion pour Rome et, comme il
n’y avait alors ni train ni avion, je descendais en Calabre en
voiture ! ».
Le
Barbe Bleue de Christian-Jaque l’installe dans un rôle de jeune premier
romantique et bondissant aux côtés de Pierre Brasseur et Cécile Aubry : « Nous
avons tourné les extérieurs en Autriche, près de Innsbruck. Merveilleux acteur,
Pierre Brasseur fut exécrable sur le plateau ! Il ne parlait pas, il était
impossible. Plusieurs années après, quand je l’ai retrouvé à Rome aux studios
De Paolis où il tournait, il m’a sauté au cou ! Je suis aussi très
ami avec Claude ». Mais l’Italie a trouvé en Jacques Sernas son principe
azzurro et le retient pour ses mélos et ses comédies où son physique idéal
et son jeu mesuré, presque détaché, font le bonheur des producteurs, qui
trouvent en lui une heureuse alternative aux latins lovers du cinéma
national.
En
1953, la Warner Bros l’engage dans le rôle du blond Pâris pour la
superproduction Hélène de Troie que Robert Wise tourne en partie à
Cinecittà. L’énorme succès du film et sa maîtrise parfaite de l’anglais (qui
lui permet de se doubler lui-même) lui valent alors d’être pris sous contrat, et
quand « Jack » Sernas débarque aux États-Unis, auréolé de son image
de demi-dieu, il est déjà connu dans le monde entier.
Acteur et
symbole de la dolce vita
Pourtant,
le séjour américain sera seulement une parenthèse dans sa carrière. Dès 1957, il
est de retour en Italie alors que fleurissent péplums et films d’aventures en
tout genre. Partageant souvent l’affiche avec les américains Steve Reeves et
Gordon Scott, il revêt casque et cuirasse pour d’infatigables rôles de
centurion fidèle et de chef loyal. Les films s’enchaînent et en 1959, acteur
adoré du public et figure de la vie romaine (il a épousé la journaliste Maria
Stella Signorini en 1955), Jacques Sernas est devenu un tel symbole qu’il est
naturellement choisi par Fellini pour interpréter le divo de la scène finale
de La dolce vita.
Avec ce rôle de l’acteur type, idéalement beau et populaire, c’est son propre
personnage qu’il joue. L’année suivante, Dino Risi lui confie un rôle analogue
dans Un amore a Roma (L’Inassouvie), où il est le partenaire et l’amant de
l’apprentie starlette Mylène Demongeot. La scène où on les voit, sous la
houlette de Vittorio De Sica, répéter leur propre scène dans un imaginaire
péplum intitulé Le Fils du barbare tient presque du documentaire : c’est
en effet dans son costume de La
Reine des barbares, tourné
simultanément sur un autre plateau de Cinecittà, qu’il se rejoue lui-même avec
un humour de bon aloi.
Quand
le filon du péplum se tarit au profit du western spaghetti et du film
d’espionnage, Jacques Sernas répond toujours présent à l’appel du cinéma
d’action. En alternant avec des rôles, même plus modestes, dans des productions
internationales (Les 55 jours de Pékin
de Nicholas Ray, La Guerre secrète
de Terence Young, Christian-Jaque et Carlo Lizzani). Parallèlement, il s’essaie
à l’écriture (le sujet du Fils de Spartacus,
l’un des meilleurs péplums, est de lui) et à la production. Telestar, sa
compagnie, produit notamment Barbouze chérie,
où il joue aux côtés de Mireille Darc. Un projet de coproduction avec Sergio
Leone avait même germé : « C’était un sujet
à moi, une comédie qui lui avait beaucoup plu. Mais la crise du cinéma italien
commençait et le projet a finalement échoué »
regrette-t-il aujourd’hui.
Avec
les années 70, il diminue sa présence au cinéma, apparaissant désormais surtout
dans de petits rôles comme dans La pelle
de Liliana Cavani, où il joue avec Burt Lancaster (« L’unique scène de ma carrière tournée en un seul
plan ! »). Au théâtre, après ses
débuts à La Michodière en 1948 dans Du côté de
chez Proust d’après Curzio Malaparte, avec Pierre
Fresnay et Yvonne Printemps, il a joué en 1976 La Mort de Danton mis en scène
par Giancarlo Sbragia, puis L’Avare,
grand succès à Rome en 1982. Quant à la télévision italienne où il travaille
régulièrement depuis trente ans, elle lui offre maintenant des rôles de
princes, d’ambassadeurs ou de cardinaux. Une fin de carrière rêvée pour un
jeune premier.
« Je
ne suis pas un personnage italien »
Au
fil de la conversation, ce sont soixante ans de souvenirs de cinéma qui fusent.
D’abord ses partenaires – Gordon Scott, décédé récemment (« Un géant sympathique, grand amateur de femmes. Je lui
avais trouvé une maison près de la mienne, à Fregene »),
Maurice Chevalier (« Drôlement sympa,
il dînait au whisky !) ou
Mastroianni (« Un homme simple.
On était très copains »). Quant aux
actrices, il se plaît à souligner que, de Martine Carol à Marina Vlady ou de
Michèle Mercier à Dalida, beaucoup ont fait leurs débuts, ou presque, avec lui.
Des noms défilent, parmi les plus belles vedettes de leur temps : « Un flirt à moi »
dit-il joliment de quelques-unes, un soupçon de rêverie dans le regard.
Des
réalisateurs enfin, il rappelle Dino Risi (« Un
homme extraordinaire et plein d’humour. Il a très bien vieilli »)
ou Carlo Lizzani : « On s’était connus
à Paris en 1948 quand il était assistant de Rossellini pour La
Voix humaine, avec Anna Magnani. On
se revoit toujours, soixante ans après… L’année dernière, il m’a demandé de
jouer Cocteau au théâtre. J’ai bien connu Cocteau mais on ne se ressemble pas
du tout. Et puis… j’ai passé l’âge ! ». Justement,
quand on lui demande s’il aurait aimé jouer davantage pour eux ou pour Fellini,
sa réponse est clairvoyante : « Je
ne pouvais pas faire ce genre de films car, même après tout ce temps, je ne
suis pas italien, ni de physique, ni d’éducation. Ils avaient Gassman ou
Mastroianni, et c’est compréhensible. Je ne suis pas un personnage
italien ».
Pas
un personnage italien, mais un personnage romain comme on en fait peu. De son
appartement, tout près de la mythique via Veneto, il se souvient : « J’ai la nostalgie de ce qu’était Rome auparavant.
Aujourd’hui, c’est invivable. J’ai été un pionnier du scooter mais avec la
circulation monstre qu’il y a maintenant, c’est devenu trop dangereux. Même à
Fregene, j’avais une maison isolée. Aujourd’hui, tout est construit. Ma femme
est romaine, mais sinon je me serais installé en Camargue ou en Normandie, avec
un voilier. Oui, la Rome des années 60 a disparu. Sur la via Veneto, les restaurants
sont vides, à part quelques touristes qui mangent des spaghettis à onze heures
du matin. Un désastre… À l’époque il n’y avait que très peu de voitures; nous
passions les soirées attablés, sur des trottoirs
parfumés. Il y avait Fellini, Ennio Flaiano, Vitaliano Brancati, le
caricaturiste Bartoli, le peintre Maccari… Oui, Rome a beaucoup changé. Comme
le cinéma… ».
À
quatre-vingt-deux ans, ce grand sportif (il a abandonné pêche sous-marine et
tennis mais reste un golfeur appliqué) avoue « ne
plus faire que ce qui lui plaît », surtout
comme acteur : « D’ailleurs, les
rôles sont plus restreints. Mais j’aimerais encore jouer un espion, un
journaliste ou… un écrivain ». Justement,
tous ses amis le pressent d’écrire ses mémoires. Si c’est son intention, on le sent
ému en confiant un nouveau genre de trac : « Ce n’est pas facile, il faut lutter contre une
certaine pudeur. Mais je vais y arriver… ». Un
aveu, et déjà une promesse. Chez Jacques Sernas, l’homme est juste derrière
l’acteur.
Merci à Jacques SERNAS pour
sa collaboration, sa gentillesse et sa disponibilité.
© Geoffroy CAILLET pour
Les Gens du Cinéma (05/07/2007)
FILMOGRAPHIE :
1946 o Miroir de Raymond Lamy
avec Jean Gabin
1947 o La révoltée de Marcel L’Herbier
avec Josette Day
o L’idole d’Alexander Esway
avec Yves Montand
o Gioventù perduta (Jeunesse perdue) de Pietro Germi
avec Carla Del Poggio
·
ruban
d’argent du meilleur acteur étranger
1948 o Jean de la lune de Marcel Achard
avec Danielle Darrieux
o Una lettera all’alba (Cocaïne) de Giorgio Bianchi
avec Fosco Giachetti
1949 o Il mulino del Po (Le moulin du Pô) d’Alberto Lattuada
avec Carla Del Poggio
o Il lupo della Sila (Le loup de la Sila) de Duilio Coletti
avec Amedeo Nazzari
o Golden Salamander (La salamandre d’or) de Ronald Neame
avec Trevor Howard
o Il cielo è rosso (Le ciel est rouge) de Claudio Gora
avec Marina Berti
o Il falco rosso (Le faucon rouge) de Carlo Ludovico Bragaglia
avec Tamara Lees
1950 o Cuori sul mare (Les mousquetaires de la mer) de Giorgio Bianchi
avec Doris Dowling
1951 o Barbe Bleue de Christian-Jaque
avec Cécile Aubry
o L’ultima sentenza (Son dernier verdict) de Mario Bonnard
avec Charles Vanel
o Clandestino a Trieste de Guido Salvini
avec Doris Duranti
o Gli angeli del quartiere (Les anges des faubourgs) de Carlo Borghesio
avec Rossana Podestà
1952 o Camicie rosse (Anita Garibaldi) (Les chemises rouges) de Goffredo
Alessandrini et Francesco Rosi
avec Raf Vallone
o Fanciulle di lusso (Des gosses de riches) de Bernard Vorhaus
avec Susan Stephen
o I figli non si vendono (Les enfants ne sont pas à vendre) de Mario Bonnard
avec Lea Padovani
o Lulù de Fernando Cerchio
avec Valentina Cortese
o Dieci canzoni d’amore da salvare de Flavio Calzavara
avec Brunella Bovo
1953 o L’envers du paradis d’Edmond T. Gréville
avec Erich von Stroheim
o Maddalena (Une
fille nommée Madeleine) d’Augusto Genina
avec Marta Toren
o Ti ho sempre amato! (Marquée par le destin) de Mario Costa
avec Amedeo Nazzari
o Terra straniera (Terre étrangère) de Sergio Corbucci
avec Lia Amanda
o Cento anni d’amore (épisode Amore
’54) (Un siècle d’amour)
de Lionello De Felice
avec Maurice Chevalier
o Il grande addio de Renato Polselli
avec Luisa Rossi
1954 o La barriera della legge de Piero Costa
avec Lea Padovani
o Amarti è il mio peccato (Suor Celeste) (Les amants du péché) de Sergio Grieco
avec Luisa Rossi
1955 o Helen of Troy (Hélène de Troie) de Robert Wise
avec Rossana Podestà
o Jump into Hell (L’enfer de Dien Bien Phu) de David Butler
avec Kurt Kasznar
o Altair / Altair, primo amore de Leonardo De Mitri
avec Antonella Lualdi
1957 o La Venere di Cheronea (Aphrodite, déesse de l’amour) de Victor Tourjansky
et Fernando Cerchio
avec Belinda Lee
o C’est la faute d’Adam de Jacqueline Audry
avec Dany Robin
1958 o La prima notte (Les noces vénitiennes) d’Alberto Cavalcanti
avec Martine Carol
o Vite perdute (La legge del mitra) (Un seul survivra) de Roberto Mauri
et Adelchi Bianchi avec Virna Lisi
o Pia de’ Tolomei (La parole est à l’épée) de Sergio Grieco
avec Ilaria Occhini
o Nel segno di Roma (La regina del deserto) (Sous le signe de Rome)
de Guido Brignone avec Anita Ekberg
1959 o Le notti di Lucrezia Borgia (Les nuits de Lucrèce Borgia) de Sergio Grieco
avec Belinda Lee
o Il mondo dei miracoli de Luigi Capuano
avec Vittorio De Sica
o Culpables d’Arturo Ruiz-Castillo
avec Anna Maria Ferrero
o La dolce vita (La douceur de vivre) de Federico Fellini
avec Marcello Mastroianni
o Salambò (Salammbô) de Sergio Grieco
avec Jeanne Valérie
1960 o La regina dei Tartari (La reine des barbares) de Sergio Grieco
avec Chelo Alonso
o Un amore a Roma (L’inassouvie) de Dino Risi
avec Mylène Demongeot
o Che femmina… e che dollari ! (Parlez-moi d’amour) de Giorgio Simonelli
avec Dalida
1961 o Orazi e Curiazi (Les Horaces et les Curiaces) de Terence Young et Ferdinando Baldi
avec Alan Ladd
o Maciste contro il vampiro (Maciste contre le fantôme) de Giacomo Gentilomo
et Sergio Corbucci avec Gordon Scott
o Il conquistatore di Corinto (La bataille de Corinthe) de Mario Costa
avec Geneviève Grad
o Romolo e Remo (Romulus et Rémus) de Sergio Corbucci
avec Steve Reeves
1962 o 55 Days at Peking (Les 55 jours de Pékin) de Nicholas Ray
avec Charlton Heston
o Il figlio di Spartacus (Le fils de Spartacus) de Sergio Corbucci
avec Steve Reeves
·
et auteur du sujet
o Il giorno più corto (Le jour le plus court) de Sergio Corbucci
avec Franco Franchi
1964 o F.B.I. operazione Baalbeck (Dernier avion pour Baalbeck) de Hugo Fregonese
et Marcello Giannini avec Rossana Podestà
1965 o La guerra segreta (La guerre secrète) de Terence Young, Christian-Jaque
et Carlo Lizzani avec Robert Ryan
1966 o Baleari operazione Oro (Barbouze chérie) de José Maria Forqué
avec Mireille Darc
·
et auteur du sujet
o Per pochi dollari ancora (Trois cavaliers pour Fort Yuma)
de Calvin Jackson Padget (Giorgio Ferroni)
avec
Giuliano Gemma
1968 o American
Secret Service d’Enzo Di Gianni
·
scènes extraites de Che femmina… e che dollari !
(1961)
o Midas Run (Une combine en or) d’Alf Kjellin
avec Richard Crenna
1970 o I lupi attaccano in branco (L’assaut des jeunes loups) de Phil Karlson et Franco Cirino
avec Rock Hudson
1973 o Superfly T.N.T. de Ron O’Neal
avec Ron O’Neal
1974 o … E cominciò il viaggio nella vertigine de Toni De Gregorio
avec Ingrid Thulin
o Children of Rage (Les enfants de la rage) d’Arthur Allan Seidelman
avec Helmut Griem
1977 o L’ultimo sapore dell’aria de Ruggero Deodato
avec Carlo Lupo
1981 o La pelle (La peau) de Liliana Cavani
avec Marcello Mastroianni
1983 o L’addition de Denis Amar
avec Richard Berry
1989 o L’avaro (L’avare) de Tonino Cervi
avec Alberto Sordi
o Io, Peter Pan d’Enzo De Caro
avec Roberto Citran
o Luna di sangue d’Enzo Milioni
avec Annie Belle
1990 o L’africana (L’Africaine) de Margarethe von Trotta
avec Stefania Sandrelli
1991 o Caldo soffocante de Giovanna Gagliardo
avec Christine Boisson
1997 o Coppia omicida de Claudio Fragasso
avec Raoul Bova
1999 o Amor nello specchio de Salvatore Maira
avec Anna Galiena
À la télévision,
notamment :
1956 o The
Deadly Riddle (série Warner Brothers Presents) de Don Weis
o Captain
without a Country (série Conflict) de Roy Del Ruth
o The
Man from 1997 (série Conflict)
o Fortunatus
(série Telephone Time) de Christian Nyby
1957 o The
Trouble at No. 5 (série Climax !)
o The
Sword (série Schlitz Playhouse of Stars)
1967 et 1969 o Il triangolo rosso, série de Piero Nelli, Mario Maffei et Ruggero Deodato
1970 o Il crepuscolo (série Vivere insieme) d’Antonio De Gregorio
1973 o A Case for the Right (série
The Protectors) de Michael Lindsay-Hogg
o E.S.P. de
Daniele D’Anza
1974 o Il giovane Garibaldi de Franco Rossi
o La nuvola sulla città de Dante Guardamagna
1978 o Ho
visto uccidere Ben Barka de Tomaso Sherman
1981 o I ragazzi di celluloide de Sergio Sollima
1982 o La sconosciuta de Daniele D’Anza
o Il barone von… (série Casa Cecilia) de Vittorio De Sisti
1985 o Caso : Testorelli contro De Francesco (série Lasciamoci così)
de Massimo Scaglione
1987 o Appuntamento a Trieste de Bruno Mattei
1988 o Miguel Servet, la sangre y la ceniza de José Maria Forqué
o L’uomo che non voleva morire de Lamberto Bava
o Fanciulla che ride (série Big Man) de Steno
1991 o Il ricatto 2 de Vittorio De Sisti
o Un cane sciolto 2 de Giorgio Capitani
1992 o Il coraggio di Anna de Giorgio Capitani
1993 o Alta società de Giorgio Capitani
1996 o Violenza privata (série Il maresciallo Rocca) de Giorgio Capitani
et Lodovico Gasparini
1999 o Misteri in nero (série L’ispettore Giusti) de Sergio Martino
2000 o Il ritorno del piccolo lord de Giorgio Capitani
2002 o Papa Giovanni – Joannes XXIII de Giorgio Capitani
2005 o Regina dei fiori de Vittorio Sindoni
2006 o Papa Luciani : il sorriso di Dio de Giorgio Capitani
© Philippe PELLETIER et Geoffroy CAILLET pour Les
Gens du Cinéma (mise à jour 05/07/2007)